27.08.2023 Le Service de renseignement de la Confédération refuse de répondre sur la surveillance du mouvement des droits civiques

Ce n'est pas seulement depuis les "mesures Corona" que l'on sait que le Service de renseignement de la Confédération (SRC) ne semble avoir tiré aucune leçon du scandale des fiches et qu'il collecte allègrement et à grande échelle des données sur des groupements peu recommandables.
Les tâches principales du SRC seraient en fait la détection précoce et la lutte contre le terrorisme, l'extrémisme violent, l'espionnage, la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs ainsi que les cyberattaques contre les infrastructures critiques.

Personne ne doit comprendre que des groupements de plus en plus agressifs et violents comme la "dernière génération" ou "Extinction Rebellion" ne doivent pas être classés dans la rubrique "extrémisme monothématique". Une mise en réseau internationale, un financement opaque ou encore une propension croissante à la violence avec l'acceptation de la perte de vies humaines devraient en principe constituer au moins une raison de les mentionner dans un rapport sur la sécurité du SRC. Il faut toutefois se demander si des groupes qui sont sans aucun doute violents et qui commettent des actions illégales sont protégés tant que leurs actions sont politiquement souhaitées.

En revanche, des groupements non précisés sont recensés et donc surveillés sous le terme extensible d'"extrémisme de Corona" (sic). Ces groupes auraient effectivement provoqué 19 événements violents en 2022. Reste à savoir si le fait de secouer la clôture de sécurité du Palais fédéral en fait partie. Le tintement de cloches de vaches pourrait également être considéré comme un événement violent. Sur la base de ces faits, une demande a été envoyée au SRC par lettre recommandée. Comme on pouvait s'y attendre, la réponse n'est pas venue - jusqu'au 27.8.2023 -.

ICI à la lettre du 16 mai 2023

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